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La menthe

Une plante aromatique

La menthe

La menthe est une plante herbacée vivace, originaire d’Europe, appartenant à la famille des Lamiacées (ou Labiées).

Ses feuilles sont persistantes, et elle atteint une hauteur variant de quelques centimètres à près d’un mètre, selon les espèces.

Elle fait partie des aromatiques incontournables au jardin.

Histoire 

Le terme « menthe » est apparu dans la langue en 1275. Il vient du latin mentha, qui l’a emprunté au grec minthê. La légende veut que ce fut, à l’origine, le nom d’une nymphe que le dieu Hadès pourchassait de ses assiduités. Mais, l’épouse d’Hadès ne l’entendait pas de cette manière et fit le projet de tuer la jeune Menthe, qu’Hadès sauva en la transformant en plante.

On ne sait pas grand-chose des origines de la menthe, sinon qu’elle viendrait d’une vaste région englobant le nord de l’Afrique, le bassin méditerranéen et l’ouest de l’Asie, qu’elle était connue des Égyptiens, des Hébreux, des Grecs et des Romains, et qu’on la cultivait dès le IXe siècle dans les jardins des couvents et des monastères d’Europe. On n’est pas non plus certain du nombre exact d’espèces appartenant au genre Mentha, du fait qu’elles se croisent facilement entre elles et ont donné naissance à de nombreux hybrides naturels. La menthe poivrée est l’un de ces hybrides; elle serait née spontanément du croisement entre la menthe aquatique et la menthe verte et aurait été cultivée pour la première fois en Angleterre au XVIIIe siècle, puis dans le reste de l’Europe et en Afrique du Nord.

Les menthes se sont répandues dans tous les pays tempérés du monde et, en maints endroits, elles sont considérées comme des mauvaises herbes. On cultive à grande échelle la menthe poivrée et la menthe verte, mais d’autres espèces sont produites de façon marginale. Selon les variétés, leur saveur rappelle vaguement l’ananas, la pomme, l’orange, la banane, le pamplemousse, le chocolat ou… l’eau de Cologne.

On tire de la menthe une huile essentielle qui entre dans la composition de confiseries et de liqueurs, ou qui sert à la production de menthol, largement employé dans l’industrie pharmaceutique. Au IXe siècle, on connaissait tellement de variétés de menthes, qu’un moine a écrit qu’il préférait avoir à compter les étincelles de la fournaise de Vulcain plutôt que d’essayer de les dénombrer.

Sa carte d’identité 

  • Famille : Lamiacées ;
  • Origine : Europe ;
  • Saison : disponible toute l’année ;
  • Couleur : verte ;
  • Saveur : fraîche

Ses caractéristiques 

  • Source de fer et de manganèse ;
  • Pouvoir antioxydant ;
  • Favorise la digestion et la santé cardiovasculaire ;
  • Très peu calorique

Ses valeurs nutritionnelles et caloriques 

La menthe verte séchée est une source de fer pour la femme et une bonne source de fer pour l’homme. Quant à la menthe verte fraîche, elle est une source de fer pour l’homme, mais ne comble que 4% des besoins quotidiens d’une femme. Il est à noter que le fer contenu dans la menthe, tout comme dans les autres végétaux, n’est pas aussi bien absorbé par l’organisme que le fer contenu dans les aliments d’origine animale.

Que vaut une « portion » de menthe?

Poids/volume

Menthe poivrée fraîche, 15 ml / 2 g

Menthe verte fraîche, 15 ml / 6 g

Menthe verte séchée, 15 ml / 2 g

Calories

5,0

3,0

5,0

Protéines

0,1 g

0,2 g

0,3 g

Glucides

0,2 g

0,5 g

0,8 g

Lipides

0,0 g

0,0 g

0,1 g

Fibres alimentaires

0,1 g

0,4 g

0,5 g

 

Le mot du nutritionniste

Consommer la menthe en infusion est une excellente idée. En effet, des chercheurs ont remarqué que lorsque la feuille de menthe poivrée est consommée en infusion, 75% de ses composés phénoliques se retrouvent dans la tisane. Les infusions de feuilles de menthe conserveraient donc une bonne partie de leurs capacités antioxydantes.

Comment bien choisir la menthe ?

La menthe est une plante herbacée de la famille des Lamiacées qui serait originaire d’Europe et du Proche-Orient. Il existe plusieurs variétés de menthe, les plus consommées étant la menthe verte et la menthe poivrée. Disponible presque toute l’année, la menthe est très appréciée pour sa jolie couleur verte et pour sa fraîcheur inégalable.

  1. Bien choisir la menthe

C’est la menthe verte qui est la plus couramment employée en cuisine et c’est donc surtout elle qu’on trouve dans le commerce. Ses feuilles devraient être bien fraîches, vertes, sans taches ni jaunissement.

 

   2.Pour une conservation optimale

  • Fraîche : de quelques jours à une semaine au réfrigérateur. La manière la plus efficace de conserver les feuilles consiste à les envelopper dans un papier essuie-tout humide qu’on place ensuite dans un sachet de plastique. On peut également les congeler en les étalant sur une plaque avant de les enfermer dans un sac de plastique. Ou, les hacher et les mettre dans un bac à glaçons avec de l’eau ;
  • Séchée : dans un contenant hermétique au frais, au sec et à l’abri de la lumière. On peut facilement faire sécher ses surplus de menthe fraîche en débarrassant les tiges de leurs feuilles et en mettant ces dernières sur une toile moustiquaire de nylon. Ne les réduire en poudre qu’au moment de s’en servir afin qu’elles préservent leur arôme plus longtemps ;
  • Macérée : hacher les feuilles et les mettre dans de l’huile ou du vinaigre. Laissez macérer une ou deux semaines, puis filtrer.

Comment préparer la menthe

En cuisine, la menthe se prête à de nombreuses associations, sucrées comme salées. Côté dessert, elle se marie parfaitement avec le chocolat, les fruits ou encore le miel auxquels elle apporte de la légèreté. Côté salé, la menthe apporte une fraîcheur et un goût dépaysant aux plats, même les plus simples. On la retrouve d’ailleurs souvent dans les recettes d’inspiration orientale et asiatique.

 

  1.La menthe version sucrée

  • Ajouter quelques feuilles de menthe fraîche aux salades de fruits, aux jus ou aux boissons frappées. L’employer dans les glaces, les sorbets ou les yaourts glacés ;
  • Miel à la menthe. Ajouter 1 c. à soupe de menthe dans 250 ml de miel. Laisser macérer trois semaines dans un endroit chaud. Mettre ensuite sur le feu pour faire fondre, passer et remettre le miel dans son bocal ;
  • La menthe s’entend à merveille avec le chocolat. On peut donc l’ajouter dans tous les desserts où celui-ci est employé. Il suffit de la faire infuser une dizaine de minutes dans le liquide chaud – eau, lait, crème – de la recette. Décorer le dessert de feuilles ciselées.

  2. Savourer la menthe version salée

  • Elle est également excellente dans les salades de légumes, par exemple dans une salade de haricots verts cuits quelques minutes et coupés en tronçons, auxquels on ajoutera de fines tranches d’oignon rouge, du fromage feta, quelques noix rôties à sec dans la poêle, et une bonne quantité de feuilles de menthe ciselées. Arroser de la vinaigrette de son choix ;
  • En assaisonner les pommes de terre cuites, les carottes, les petits pois ou les petits oignons braisés. La menthe rehaussera également la soupe aux pois verts ;
  • La gelée ou la sauce à la menthe est un accompagnement classique de l’agneau et du mouton ;
  • Soupe à la laitue. Une recette idéale pour utiliser la laitue flétrie. Faire revenir des oignons dans de l’huile ou du beurre, ajouter de la laitue et de la menthe émincées, cuire une dizaine de minutes puis ajouter un peu de farine pour épaissir, du lait et du bouillon. Saler, poivrer, cuire une quinzaine de minutes et passer au mélangeur. Servir avec une cuillerée de crème fraîche, de crème aigre ou de yaourt ;
  • Omelette fromage et menthe. Séparer les jaunes d’oeufs des blancs, battre ces derniers et les ajouter aux premiers. Verser la préparation dans une poêle beurrée ou huilée, ajouter du fromage râpé et de la menthe hachée, saler et poivrer. Cuire quelques minutes puis replier l’omelette et terminer la cuisson.

3. Voyager en cuisine grâce à la menthe

  • Taboulé. Cette salade se prépare avec du boulgour, des dés de tomates, de l’oignon émincé, du jus de citron, de l’huile d’olive, et de la menthe et du persil frais hachés. À défaut de menthe fraîche, on prendra de la menthe séchée ;
  • Raita indien. Hacher finement des feuilles de menthe fraîches, de l’oignon et un petit piment rouge ou vert, et mélanger avec du yogourt nature. Saler, poivrer, mettre à refroidir et servir avec un curry de viande ou de légumes ;
  • Saupoudrer de menthe séchée le houmous ou les tartinades ;
  • Chorba. Cette soupe algérienne a de nombreuses variantes. Faire revenir des oignons hachés et de l’ail dans du beurre ou de l’huile d’olive, ajouter, si désiré, des cubes d’agneau (collier ou épaule), et bien dorer. Ajouter de l’eau, des tomates pelées et épépinées, quelques cuillerées de concentré de tomate et des pois chiches préalablement trempés ou en conserve et cuire jusqu’à ce que ces derniers soient tendres. Ajouter ensuite du boulgour, des feuilles de coriandre et de menthe hachées, et cuire une vingtaine de minutes ;
  • Khmeli suneli. La composition de ce mélange d’épices de la Géorgie varie d’une région à l’autre. Le mélange suivant est un classique : poivre, safran, sarriette, basilic, marjolaine, persil et aneth séchés, auxquels on ajoute des feuilles fraîches de menthe et de coriandre. On s’en sert dans de nombreux plats – feuilles de chou farcies, viandes grillées ou plats de haricots – et pour la confection d’une sauce aux noix et aux fruits aigres que l’on sert avec du poisson ou des aubergines frites ;
  • Salade de poulet épicée à la thaïlandaise. Émincer finement de la poitrine de poulet et faire revenir dans de l’huile. Mettre dans un bol à salade, ajouter de la sauce de poisson et du jus de lime et bien mélanger. Ajouter des feuilles de coriandre et de menthe hachées, de l’oignon vert, une pâte composée d’ail et de piment fort pilés et une cuillerée de farine de riz grillée (à défaut, on fera griller un peu de riz à sec dans une poêle et on passera au moulin à café). Servir sur de la laitue ou de fines lanières de chou chinois ;
  • Rouleaux de printemps à la vietnamienne. Farcir des galettes de riz réhydratées d’une feuille de laitue, d’une grosse crevette cuite, de lanières de carottes, de pousses de soya, de ciboule et de feuilles de menthe fraîches. Rouler la galette en prenant soin de rabattre les côtés pour enfermer la garniture. Servir avec une sauce composée de sauce soya, jus de citron, ail haché, sel et poivre.

Contre-indications et allergies à la menthe

Il existe relativement peu de contre-indications à la consommation de menthe fraîche ni d’allergie connue. Toutefois, la consommation excessive de menthe peut favoriser les reflux gastro-oesophagiens et interférer avec les traitements anticoagulants. De plus, le thé à la menthe consommé proche des repas peut diminuer l’absorption du fer. On recommandera donc de le consommer à distance des repas, surtout pour les populations fragiles et sujettes à l’anémie.

Reflux gastrique

La menthe contient des acides volatiles qui diminuent la tension de repos du sphincter œsophagien inférieur, causant ainsi le reflux du contenu de l’estomac dans l’oesophage. Les gens souffrant de reflux gastro-oesophagien, d’oesophagite peptique ou de hernie hiatale devraient donc éviter de consommer de la menthe ou des tisanes de menthe, particulièrement avant ou après un repas.

Traitement anticoagulant

La menthe fraîche contient des quantités non négligeables de vitamine K. Cette vitamine, nécessaire entre autres à la coagulation du sang, peut être fabriquée par l’organisme en plus de se retrouver dans certains aliments. Les gens prenant des médicaments anticoagulants, par exemple ceux mis en marché sous les appellations Coumadin®, Warfilone® et Sintrom®, doivent adopter une alimentation dans laquelle le contenu en vitamine K est relativement stable d’un jour à l’autre. Les fines herbes, dont la menthe, contiennent de la vitamine K et doivent donc être utilisées comme assaisonnement seulement. Il est conseillé aux personnes sous anticoagulothérapie de consulter une diététiste-nutritionniste ou un médecin afin de connaître les sources alimentaires de vitamine K et de s’assurer d’un apport quotidien le plus stable possible.

Jardinage biologique

Comme les semences ne donnent pas toujours de bons résultats, on propage habituellement les menthes par voie végétative (division des racines ou des plants, plantation de rhizomes). Les centres de jardinage offrent des plants de diverses variétés.

Choisir un endroit humide, mais qui s’égoutte bien, dans une partie partiellement ombragée du jardin. Dans de bonnes conditions, la menthe se répand rapidement et peut devenir envahissante. On pourra la contenir en la plantant dans de grands pots ou en la cernant avec une bande de métal enfoncée de 5 cm à 10 cm dans le sol et dépassant de 12 cm à 15 cm.

On recommande de la changer de place aux trois ou quatre ans. Diviser les racines au printemps ou à l’automne. On peut récolter quelques feuilles tout au long de la saison. La récolte principale se fera lorsque les plantes commencent à fleurir. Congeler ou sécher les surplus.

 
 

Recette à boire

Thé à la menthe

  • Mettre 1 c. à soupe comble de thé vert dans une petite théière,
  • ajouter un peu d’eau bouillante, puis une botte de menthe fraîche et combler avec de l’eau bouillante.
  • Au Maghreb, on ajoute une bonne quantité de sucre à la préparation, mais on peut remplacer par du miel ou omettre entièrement les édulcorants.
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Les œufs

les oeufs

Découvrer tout ce qu’il faut savoir sur vos futurs œufs.

Quelles sont leurs valeurs nutritionnelles, quand les ramasser, comment savoir si un œuf est frais, combien de temps se conserve-t-il ?

Mot du nutritionniste

Pour Laurence Plumey, nutritionniste et diététicienne, « pour un prix très modeste, l’œuf contient presque tous les éléments nutritionnels qui nous sont indispensables ! »

Comprendre les catégories 

  • Catégorie A : extra frais
  • Catégorie de poids : L et M

Quinze jours précédents la date indiquée sur l’œuf, il est préférable de les manger cuit.
Pour information, la couleur bleu-vert est le signe d’une cuisson trop prolongée.

Valeurs nutritionnelles 

Pour une portion de 100g
Energie (kCal) 141 kCal
Protéines 12,3 g
Lipides     9,9 g
Glucides   0,7 g

Vous venez d’acquérir des poules pondeuses dans votre poulailler ?                                                                                                                                            Découvrez tout ce qu’il faut savoir sur vos futurs œufs : quand les ramasser, comment savoir si un œuf est frais, combien de temps se conserve-t-il…

Quand ramasser les œufs ?

Il est important de ramasser vos œufs au fur et à mesure afin de les conserver le plus longtemps possible.

Plus les œufs restent longtemps dans le pondoir

, plus ils risquent de se fêler ou de casser. Ils peuvent geler l’hiver et tourner l’été à cause de la chaleur. Attention donc à ne pas oublier vos œufs dans votre pondoir.

Essayez d’établir une routine : chaque matin au moment où vous nourrissez vos poules, profitez-en pour récupérer les œufs du matin.

Comment sélectionner les œufs ?

Il peut arriver que certains œufs présentent des défauts et soient mauvais à la consommation.

Deux points à vérifier :

  • l’œuf ne doit pas être fissuré : des bactéries peuvent s’y introduire ;
  • l’œuf ne doit pas être mou : cela peut être le signe d’une mauvaise alimentation de votre poule ou un œuf issu d’une jeune poule.

Astuce : pour vérifier la fraîcheur d’un œuf, plongez-le dans un verre d’eau :

  • si l’œuf coule, il est bien frais ;
  • si l’œuf flotte, il est trop vieux et doit être jeté ;
  • si l’œuf est entre les deux, il doit être consommé rapidement en le cuisant (gâteau ou omelette).

Comment conserver les œufs ?

Ne lavez pas vos œufs après les avoir ramassés. Ils se conserveront mieux grâce à cette pellicule protectrice.

Les œufs doivent être conservés idéalement dans une boite hermétique propre (n’hésitez pas à conserver vos anciennes boites d’œufs pour les ranger).

Vous pouvez conserver vos œufs à température ambiante (moins de 20 °C), ou dans votre réfrigérateur.

Bon à savoir : ne placez pas vos œufs à côté d’aliments à l’odeur forte. Les œufs risqueraient de s’en imprégner.

N’hésitez pas à noter la date de ramassage sur l’œuf.

Combien de temps se conserve un œuf ?

On considère que les œufs sont bien frais jusqu’à 9 jours après la ponte.

Ils se conversent jusqu’à 3 semaines après la ponte.

Les anomalies des œufs

La qualité de l’œuf reflète bien souvent la santé de vos poules et son alimentation :

  • l’œuf est un peu aplati : votre poule est en surpoids ;
  • l’œuf est ridé : votre poule consomme trop de féculent ;
  • la coquille est trop mince : l’alimentation de votre poule manque de gravier ;
  • l’œuf a deux jaunes : une petite anomalie génétique ou parfois le signe d’une alimentation trop épicée ;
  • l’œuf contient du sang : votre poule peut souffrir d’un problème de santé. Consultez un vétérinaire.

Et enfin la dégustation 

Il y a mille manières de consommer les œufs ! Pour un peu d’originalité, allez sur « Mangeons local en Ile de France » et essayez :

Œuf mollet, purée de cresson et truite fumée
Œuf cocotte à la crème de brie de Meaux
Œuf poché au brie de Meaux

Temps de cuisson :
À la coque /  Mollet  / Sur le plat  /Omelette  /   Dur
3 Min          4 Min      5 Min             6 Min       10 Min

Recette

crèpes salées au brocoli

Ingrédients 

  • 1/4 tasse (60 ml)de farine de pois chiches
  • 1/4 tasse (60 ml)de farine de riz
  • 1/4 tasse (60 ml)d’eau
  • 2 œufs
  • 1 oignon moyen
  • 1 tasse (250 ml)de bouquets de brocoli
  • 1 c. à thé (5 ml)de poudre de cari ou de masala au cari
  • sel, au goût
  • 2 c. à table (30 ml)d’huile
  • 1 c. à table (15 ml)de coriandre, hachée finement, pour garnir
  • 1 piment vert, haché finement, pour garnir

Préparation 

  1. Dans un robot culinaire, combiner l’oignon et les brocolis et mélanger jusqu’à ce que le tout soit haché finement.

  2. Dans un bol moyen, tamiser les farines de pois chiches et de riz. Ajouter l’eau et les œufs et fouetter ensemble jusqu’à l’obtention d’une consistance lisse. Ajouter le mélange d’oignon et de brocolis. Ajouter la poudre de cari ou le masala au cari et le sel.

  3. Faire chauffer l’huile dans une poêle antiadhésive à feu moyen-vif. Ajouter ¼ tasse (60 ml) de pâte à crêpe et cuire le tout jusqu’à ce que le fond soit brun doré. Retourner la crêpe et cuire l’autre côté jusqu’à ce qu’il soit doré.

    Faire glisser la crêpe dans une assiette et poursuivre avec le reste de la pâte.

SAVOURY-INDIAN-STYLE-BROCCOLI-PANCAKES
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Les lègumes

l'essentiel de notre alimentation

les légumes

Un légume est une plante ou une partie comestible d’une espèce potagère. Cette définition, reprise par la plupart des dictionnaires de langue française, peut être étendue aux champignons comestibles, dont certains sont cultivés (champignon de Paris, shiitaké, etc.) et à certaines algues, dont la consommation est la plus développée en Extrême-Orient.

5 portions de fruits et légumes par jour : c’est la portion nécessaire en fruits et légumes pour être en forme et protéger sa santé !
 

1. Qu’est ce que c’est ?

Un légume est une plante dont on mange certaines parties. Il est classé en 8 familles :

  • Les légumes fleurs (artichaut, chou-fleur, brocoli)
  • Les légumes feuilles (chou, épinard, salade, endive)
  • Les légumes fruits (concombre, aubergine, courgette, tomate)
  • Les légumes à bulbe (oignon, échalote, ail)
  • Les légumes tubercules (topinambour, pomme de terre)
  • Les légumes graines (haricot, petit pois, maïs, fève, lentille)
  • Les légumes racines (radis, carotte, céleri-rave, betterave)
  • Les légumes tiges (asperge, céleri, fenouil).

2. Quel intérêt nutritionnel ?

Les fruits et légumes sont riches en fibres, en vitamines et minéraux ainsi qu’en antioxydants. Ceux-ci luttent contre les dégâts causés par les radicaux libres naturellement produits par notre organisme.

Les légumes contiennent aussi des lignanes végétales, un type de phytoestrogène qui ont un impact sur le cancer du sein. En effet, une étude1 a montré que les femmes ayant les taux les plus élevés d’entérolactone (substance issue des phytoestrogènes) ont un risque de mortalité réduit de 40 % ainsi qu’un risque moindre d’une évolution défavorable de la maladie.

D’autre part,  une augmentation de 25g par jour de fruits ou de légumes blancs s’avère associée à un risque plus faible de 9% d’AVC. A noter, une pomme pèse en moyenne 120 grammes.

Par ailleurs, une autre étude3, révèle que les femmes ménopausées grandes consommatrices de fruits et de légumes seraient moins sujettes aux fractures. Cette recherche montre qu’augmenter de 40 % sa ration d’aliments à forte densité nutritionnelle dans ses apports énergétiques journaliers réduirait de 14 % le risque de fracture d’un os dans les dix ans à venir chez les femmes.

Enfin, les fruits et légumes auraient un action positive sur la peau en la rendant plus dorée et en améliorant son hydratation, son épaisseur et sa densité4.

3. Quelle quantité en consommer ?

Le Programme National Nutrition Santé recommande de consommer chaque jour au moins 5 portions (de 80 g minimum) de fruits ou de légumes et de profiter au maximum de leur variété saisonnière. 

Une portion représente le volume d’un poing fermé. Concernant les légumes c’est par exemple :

  • 1 carotte
  • 2 têtes de brocoli ou de chou-fleur
  • 1 tomate
  • 1/2 poireau
  • 1 bol de salade
  • 1 bol de soupe

Concernant les fruits, c’est par exemple :

  • ½ pomme
  • ½ poire
  • 2 abricots
  • 1 banane

Une enquête du Credoc menée entre octobre 2009 et juillet 2010 auprès de 2.500 personnes, enfants et adultes, soit 1 200 foyers, représentatifs de la population française a montré que 3 français sur 4 ne consomment pas les 5 portions de fruits et légumes recommandées par jour.

Recette de

salade d'épinards à la mozzarella

Ingrédients pour 4 pers.

  • 4 poignées d’épinards frais
  • 200 g de tomates cerise
  • 200 g de billes de mozzarella
  • crème de balsamique
  • sel, poivre

Préparation

  • Lavez et épluchez les pousses d’épinard.

  • Lavez les tomates cerise.
  • Répartissez dans des assiettes individuelles.
  • Salez, poivrez et assaisonnez avec de la crème de balsamique avant de servir.

 

 

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La fraise

un fruit ?

La FRAISE

La fraise : de son nom botanique « Fragaria » qui vient de fraga, la fraise, évoquant la fragrance du fruit. Elle est riche en vitamines et minéraux et possède de nombreux bienfaits pour la santé.

Le fraisier est une plante vivace de la famille des rosacées et de la tribu des Potentillées.

La fleur a 5 pétales. En son centre, figure un petit dôme où sont fixés les pistils. Après la fécondation, les étamines et les pistils sèchent et tombent. Alors, ce petit dôme, appelé gynophore, gonfle, devient sucré, et vire au rouge. Vous voilà devant une fraise.   

Il faut compter un mois entre la floraison et la récolte. Et les petits grains durs à sa surface sont en fait les fruits du fraisier, les akènes. Par conséquent, lorsque l’on mange une fraise, on mange plusieurs fruits !

Histoire de la fraise

Le terme « fraise » est apparu dans la langue française au XIIe siècle. Il dérive du latin populaire fragra, qui a donné l’ancien français fraie. Fragra fait référence à la fragrance de cette baie que, paraît-il, les nez fins peuvent repérer à de très grandes distances.

 

Le fraisier est originaire à la fois d’Asie, d’Europe et d’Amérique. Sur ces trois continents, on en a dénombré environ 35 espèces qui témoignent de la diversité des climats où la plante s’est établie. Elle a vraisemblablement été répandue par les oiseaux qui n’avaient aucun mal à transporter sur de longues distances la petite baie chargée de ses minuscules graines. Nos ancêtres du Néolithique la consommaient et, 1 000 ans avant notre ère, les Romains la cultivaient dans leurs jardins. Toutefois, elle ne fera l’objet d’une véritable culture commerciale qu’à compter du XVe siècle. Les Anglais, puis les Hollandais améliorent alors les espèces sauvages qui poussent en abondance dans les bois environnants afin d’obtenir de plus gros fruits, notamment à partir de l’espèce F. vesca. Jusqu’au début du XVIIIe siècle, on cultivera principalement cette espèce dans les jardins européens.

Cependant, dès le XVIe siècle, on cultivera, à l’abri des murets des jardins botaniques, les plants d’une fraise à fruit plus gros et d’un rouge plus foncé (F. virginiana) que des explorateurs avaient rapportés du nord-est des États-Unis. Mais, il faudra attendre 200 ans encore avant que sa culture ne se répande réellement. Cela ne se produira qu’après qu’on ait amené d’Amérique une autre espèce (F. chiloensis) avec laquelle on la croisera.

Sa carte d’identité 

  • Type : baie ;
  • Famille : Rosaceae ;
  • Origine : Amérique, Asie et Europe ;
  • Saison : avril à juin ;
  • Couleur : rouge vif ;
  • Saveur : sucrée

Ses caractéristiques

  • Peu calorique ;
  • Riche en fibres ;
  • Riche en vitamine C ;
  • Source d’antioxydants;
  • Stimule le système immunitaire

Ses valeurs nutritionnelles et caloriques

Pour 100 g de fraises crues :

Nutriments

Teneur moyenne

Energie

38,6 kcal

Eau

90,3 g

Protéines

0,63 g

Glucides

6,03 g

Lipides

< 0,5 g

Sucres

5,6 g

Fructose

3,3 g

Glucose

2,3 g

Fibres alimentaires

3,8 g

Calcium

18 mg

Chlorure

< 20 mg

Cuivre

0,02 mg

Fer

0,19 mg

Iode

< 20µg

Magnésium

12 mg

Manganèse

0,26 mg

Phosphore

23 mg

Potassium

140 mg

Sélénium

< 20µg

Sodium

< 5 mg

Zinc

0,11 mg

Beta-Carotène

< 5 µg

Vitamine E

0,3 mg

Vitamine K1

< 0,8 µg

Vitamine C

54 mg

Vitamine B1 ou Thiamine

< 0,015mg

Vitamine B2 ou Riboflavine

< 0,01 mg

Vitamine B3 ou PP ou Niacine

0,21 mg

Vitamine B5 ou Acide pantothénique

0,13 mg

Vitamine B6

0,04 mg

Vitamine B9 ou Folates totaux

98,9 µg

Le mot du nutritionniste

Les fraises sont riches en eau, peu chargées en sucres et pauvres en calories. Elles sont donc un aliment de choix en période de perte de poids. C’est également un excellent anti fatigue pour l’été de par la présence de vitamine C en quantité notable. Elle est une excellente source de vitamine B9.

Ses bienfaits

  • Hydratante :  Les fraises sont riches en eau ce qui participe à la couverture des besoins hydriques journaliers.
  • Riche en antioxydants :  La fraise contient des flavonoïdes qui lui donnent sa couleur rouge et sont parmi les composés qui contribuent le plus à sa capacité anti-oxydante. Parmi les flavonoïdes, on retrouve les anthocyanines, qui auraient un effet protecteur contre le cancer. Ils inhiberaient également la croissance des cellules cancéreuses humaines du côlon, de la prostate et de la cavité orale.
  • Une source de fibres bien tolérées : Les fraises sont sources de fibres qui vont stimuler le transit intestinal et limiter les ballonnements.
  • Une source de manganèse : La fraise est source de manganèse qui agit comme cofacteur de plusieurs enzymes qui facilitent une douzaine de différents processus métaboliques. Il participe également à la prévention des dommages causés par les radicaux libres.
  • L’anti fatigue de l’été : La fraise est riche en vitamine C qui permet de lutter contre la fatigue, de stimuler le système immunitaire et de lutter contre diverses infections et coups de froid hivernaux.
  • Une source de vitamine B9 : La fraise est source de vitamine B9 qui permet le bon développement du fœtus pendant la grossesse.

Bien choisir sa fraise

A sa récolte, la fraise est un petit fruit de couleur rouge vif avec de petits grains et un pédoncule vert. Sa texture est moyennement ferme.

Congélateur. Lavez les fruits dans de l’eau glacée, équeutez-les, égouttez-les et placez-les sur une plaque en les espaçant. Congelez rapidement dans la partie la plus froide du congélateur. Enfermez-les ensuite dans un sac à congeler, idéalement en une seule couche. On peut également les rouler dans le sucre avant de les congeler de la même manière.

  • Les différentes variétés :  Ce qui différencie les différentes variétés de fraise est leur taille, leur forme et leur saveur. On distingue ainsi les fraises sucrées et acidulées telles que la Gariguette ou la Ciflorette, les fraises sucrées telles que la Cléry et la Darselect, et les fraises à parfum des bois telles que la Mara des bois et la Charlotte.
  • Achat de la fraise : Les meilleures fraises sont celles que l’on cueille soi-même, que ce soit dans son jardin ou chez le producteur. Il est toujours préférable de faire la cueillette dans la fraîcheur du petit matin, tandis que les fruits sont encore bien fermes et gorgés de saveur. À défaut de les cueillir, on les achètera directement du producteur, qui les a récoltés le matin même, ce qui n’est habituellement pas le cas des fraises offertes dans les épiceries. Les fruits doivent être d’une bonne tenue et d’un beau rouge brillant, le pédoncule bien vert et d’apparence fraîche.
  • Bien la conserver :  Réfrigérateur. Deux ou trois jours. Évitez de les entasser et ne les lavez qu’au moment de les servir. On doit les laver rapidement, en gardant leur pédoncule afin d’éviter qu’elles ne s’imbibent d’eau. On les égoutte, on les équeute et on les sert dans les plus brefs délais. Évitez également les emballages hermétiques, les fruits doivent respirer.

Sa préparation

  • On peut les servir en entrée avec des fromages et des noix ;
  • Tranchées, sur de la glace à la vanille avec des copeaux de chocolat mi-sucrés ;
  • Dans les coulis, les glaces, les sorbets, les granités, les compotes et les confitures ;
  • Lait frappé : glace à la vanille, lait et fraises passées au mélangeur. Ou lait de soja, yaourt et fraises ;
  • La menthe les accompagne à merveille ;
  • Dans les salades de fruits, mais aussi de légumes. Par exemple, avec de la laitue Boston et un oignon rouge émincé. Servez avec une vinaigrette à base de vinaigre à la fraise (préparé en faisant mariner quelques jours, dans du vinaigre de vin blanc, des fraises hachées et un peu de sucre, puis en filtrant la préparation) ;
  • Passez-les à la poêle ou sur le grill et servez-les tièdes ;
  • Trempez-les à moitié dans du chocolat que vous aurez mis à fondre avec un peu de cognac ou de brandy. Laissez refroidir sur un papier ciré, puis une dizaine de minutes au réfrigérateur. Servez le jour même ;
  • Grillez-les sur des brochettes avec d’autres fruits en morceaux après les avoir enduits d’une sauce à base de jus de citron et d’orange, de miel et de fécule de maïs ;
  • Préparez une sauce barbecue avec des fraises fraîches, du ketchup, de la sauce soja, du jus de citron, des oignons verts et des feuilles de coriandre. Passez au mélangeur et servez avec du poisson, de la volaille ou de la viande grillée ;
  • Servez en antipasti avec d’autres fruits coupés en morceaux, du fromage parmesan et du prosciutto finement tranché. Arrosez d’une vinaigrette composée d’huile d’olive, de vinaigre, de moutarde et d’ail ;
  • Dans un four réglé à 150°C, faites cuire un morceau de brie jusqu’à ce que l’intérieur fonde. Enlevez le dessus du fromage, tapissez de fraises et de morceaux d’amandes effilées et saupoudrez de sucre ;
  • Laissez-les mariner quelques heures dans un peu de vinaigre balsamique et du sucre. Servez en assaisonnant de poivre fraîchement moulu. Étonnant, mais délicieux ;
  • Dans les gâteaux, les crêpes, les gaufres, les muffins et les flans. Le shortcake aux fraises est un classique de la cuisine nord-américaine. Il se prépare avec un gâteau de Savoie (gâteau des anges) coupé en deux horizontalement et garni de crème fouettée et de fraises ;
  • Rhubarbe et fraise se marient à merveille dans une tarte.

Contre-indication de la fraise

On a longtemps cru que les personnes atteintes de diverticulose ne devaient pas consommer certains fruits (framboises, mûres, fraises, etc.) de peur que leurs petites graines se logent dans les diverticules. Aucune étude clinique n’a toutefois été effectuée pour valider cette hypothèse. Selon un comité d’experts de l’American College of Gastroenterology, il ne serait pas nécessaire d’exclure ces aliments en cas de diverticulose. Par contre, chez certains individus, les petites graines de fruits peuvent irriter l’intestin. Il peut s’avérer judicieux pour ces personnes de consulter un diététicien-nutritionniste.

Sauf la fraise des bois, qui peut se reproduire par les semences, on multiplie la plante par division des racines ou par enracinement des stolons (tiges rampantes qui produisent des racines de place en place). Achetez des plants certifiés exempts de virus. Conservez les plants au réfrigérateur jusqu’au moment de les mettre en terre.

Jardinage biologique

 

Sauf la fraise des bois, qui peut se reproduire par les semences, on multiplie la plante par division des racines ou par enracinement des stolons (tiges rampantes qui produisent des racines de place en place). Achetez des plants certifiés exempts de virus. Conservez les plants au réfrigérateur jusqu’au moment de les mettre en terre.

 

Plantez dans une terre plutôt sablonneuse, mais riche en terreau, bien drainée et ensoleillée, si possible légèrement en pente. Évitez les parties basses du jardin, ou « trous de gelée », où les courants d’air froid se rassemblent. Choisissez un endroit qui, dans les 2 années précédentes, n’a pas reçu de tomates, de poivrons, de pommes de terre ou d’aubergines afin d’éviter les risques de maladies que le fraisier partage avec ces plantes.

Plantez en rangs simples ou en plates bandes, en espaçant les plants de 45 cm à 60 cm pour les variétés à stolon, et de 30 cm pour les variétés alpines.

Écologie et environnement

Selon le Environmental Working Group des États-Unis, les fraises cultivées feraient partie des 12 produits les plus contaminés par les résidus chimiques. L’organisme a basé ses conclusions sur les données de la Food and Drug Administration (FDA) américaine sur les teneurs en résidus de pesticides.

À noter que tous les produits avaient été lavés avant analyse, afin de tenir compte de la réalité, à savoir que les consommateurs lavent généralement leurs fruits et légumes avant de les consommer. Bref, le lavage n’élimine pas, loin de là, tous les résidus de pesticides. D’où la recommandation du Environmental Working Group de privilégier le plus possible les fraises de culture biologique.

recette

du BAVAROIS

Ingrédients 

Pour 6 personnes, il vous faudra :

  • 500 g de fraises
  • 18 biscuits à la cuillère
  • 150 g de framboises
  • 30 cl de crème liquide très froide
  • 150 g de sucre
  • 6 feuilles de gélatine
  • citrons
  • jus d’orange
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Préparation
  1. Lavez les citrons, coupez-les en 2 puis, pressez-les dans un bol pour récupérer le jus.
  2. Faites ramollir les feuilles de gélatine en les trempant dans un bol d’eau froide.
  3. Lavez, égouttez les fraises puis équeutez-les après avoir réservé quelques unes pour la décoration.
  4. A l’aide d’un robot, mixez les fraises.

  5. Ajoutez 75 g de sucre et 2 c. à soupe de jus de citron. Mélangez bien.

  6. Versez le reste du sucre dans une casserole au feu.

  7. Ajoutez-y un demi-jus de citron et 2 c. à soupe d’eau.

  8. Mélangez bien puis, laissez bouillir.

  9. Dès que vous obtenez un sirop léger, retirez la casserole du feu.

  10. Ajoutez ensuite, la gélatine essorée puis mélangez bien avec une spatule.

  11. Versez ensuite ce sirop léger dans la purée de fraises.

  12. Mélangez à nouveau.

  13. Montez votre crème liquide en chantilly puis, additionnez-la au mélange sirop-purée de fraises.

  14. Posez le cercle sur un plat de service.

  15. Dans un bol de jus d’orange, trempez légèrement les biscuits à la cuillère puis, disposez-les contre le cercle et au fond, la partie plate sur le plat.

  16. Comblez tous les espaces en vous servant des morceaux de biscuits.

  17. Versez la mixture aux fraises puis, laissez prendre au frais pendant 6 h.

  18. Avant de servir, ôtez le cercle, décorez avec quelques fruits réservés.

  19. Saupoudrez de sucre glace.

  20. Dégustez ce bavarois aux fraises accompagné d’un coulis de framboises

Publié le

Le basilic

le basilic

Le basilic est une plante herbacée utilisée en tant qu’aromate en cuisine. Sa saveur parfumée est caractéristique des plats italiens mais il est également très utilisé dans les pays asiatiques notamment en Thaïlande.

Histoire du basilic

Le terme « basilic », qui est apparu dans la langue française en 1120, désignait à l’origine un serpent mythique dont le regard pouvait tuer, à moins qu’on ne l’ait aperçu le premier. Le mot vient du bas latin basilicum qui l’a emprunté au grec basilikos, « petit roi ». Ce n’est qu’en 1398 qu’on a commencé à l’employer pour désigner l’aromate, possiblement parce que, selon certains, son arôme est tel, qu’il peut figurer sur la table des rois, ou qu’il faisait traditionnellement partie d’un onguent ou d’un médicament magistral.

Il porte aussi les noms d’« herbe royale », d’« oranger des savetiers », d’« herbe aux sauces », de « pistou », ce dernier mot, d’origine provençale, signifiant « broyer, piler », tout comme pesto d’ailleurs, son équivalent italien.

L’unique pesto de Gênes

En 2002, les Cavalieri della Confraternita DEL Pesto (littéralement, les Chevaliers de la confraternité du pesto) proclamaient la région de Gênes « République du pesto » et obtenaient, pour leur produit, une dénomination d’origine contrôlée (D.O.C.). Ils ont ainsi protégé leur « or vert », nommé alla genovese qui, depuis toujours, est préparé avec une variété de basilic qui pousse dans cette région et une huile d’olive locale.

On pense que le basilic serait originaire du centre de l’Afrique et qu’il aurait été domestiqué en Inde ou dans le Sud-Est asiatique, d’où il s’est diffusé dans toute l’Asie. Il aurait été amené en Occident par les soldats d’Alexandre le Grand environ 300 ans avant notre ère. Les Grecs l’ont adopté d’emblée et, à leur suite, les Romains. On le cultivera dans tout le bassin méditerranéen. Toutefois, il ne fera son apparition en France qu’au XIIe siècle. En Amérique, il est cultivé dès le XVIIe siècle. Aujourd’hui, on le produit un peu partout dans le monde, pour la vente en frais ou pour la fabrication d’huiles essentielles.

On connaît environ 50 espèces d’Ocimum et des dizaines, voire des centaines de variétés. Sélectionnées en divers endroits du globe, elles présentent des caractéristiques spécifiques, notamment leur teneur en huiles essentielles, qui peut varier considérablement d’une variété à l’autre et en influencer fortement la saveur. Ainsi en est-il du basilic thaïlandais, à dominante de réglisse. On trouve aussi des variétés à arômes de cannelle, de citron, de lime et de camphre. La taille des feuilles varie également, allant de la lilliputienne feuille du basilic grec à celle, immense, du basilic laitue, qui peut atteindre les 10 cm.

 

Quant à la couleur des feuilles et des fleurs, elle va du vert tendre au rouge pourpre en passant par de nombreuses nuances, ce qui fait de certaines variétés de splendides plantes ornementales. D’autres, de saveur peu agréable, sont employés pour leurs vertus médicinales. C’est le cas du basilic de l’ouest de l’Afrique, apprécié dans cette partie du monde pour ses propriétés antiseptiques (à cause de sa richesse en thymol). Enfin, une variété portant le nom de basilic sacré sert en Inde dans les rituels religieux consacrés au dieu Vishnou.

 

Le mot du nutritionniste

Le basilic frais est caractérisé par une très grande richesse en antioxydants dont le bêta-carotène, l’acide folique et la vitamine C. Utilisé comme assaisonnements donc en petite quantité, il ne peut donc pas procurer tous les bienfaits santé qui lui sont attribués. Reste que l’ajout de basilic aux aliments, de façon régulière et significative, permet de contribuer, ne serait-ce que de façon minime, à l’apport en antioxydants de l’alimentation.

 

Sa carte d’identité 

  • Type : aromate ;
  • Famille : Labiées ;
  • Origine : Asie du Sud-Est et Afrique Centrale ;
  • Saison : juin à août ;
  • Couleur : verte.

.

Ses caractéristiques :

  • Riche en antioxydants ;
  • Riche en vitamine K ;
  • Antibactérien ;
  • Vertus digestives ;
  • Lutte contre l’apparition de certaines pathologies.

Ses valeurs nutritionnelles et caloriques 

Pour 100 g de basilic frais :

Nutriments

Teneur moyenne

Energie

34,8 kcal

Eau

91,7 g

Protéines

3,35 g

Glucides

2,55 g

Lipides

0,47 g

Fibres alimentaires

3,47 g

Calcium

273 mg

Cuivre

0,39 mg

Fer

5,24 mg

Magnésium

64 mg

Manganèse

1,15 mg

Phosphore

56 mg

Potassium

295 mg

Sodium

12 mg

Zinc

0,81 mg

Beta-Carotène

3140 µg

Vitamine D

0 µg

Vitamine E

0,8 mg

Vitamine K1

415

Vitamine C

14,5 mg

Vitamine B1 ou Thiamine

0,034 mg

Vitamine B2 ou Riboflavine

0,076 mg

Vitamine B3 ou PP ou Niacine

0,9 mg

Vitamine B5 ou Acide pantothénique

0,21 mg

Vitamine B6

0,16 mg

Vitamine B9 ou Folates totaux

68 mg

Vitamine B12

0 µg

Le basilic frais affiche une teneur calorique dérisoire étant donné les quantités consommées, à savoir 34,8 Cal/100 g. il est riche en eau, potassium, calcium mais aussi en phosphore et magnésium.

 
 

Ses bienfaits : pourquoi en manger ?

Outre ses vertus digestives, le basilic présente d’autres atouts séducteurs.

Un apport d’antioxydants pour lutter contre les radicaux libres

Le basilic est riche en antioxydants qui sont des composés qui réduisent les dommages causés par les radicaux libres, des molécules qui seraient impliquées dans l’apparition des maladies cardiovasculaires, de certains cancers et des maladies liées au vieillissement.

 

Il augmenterait l’activité bactérienne

Le basilic aurait donc la capacité d’augmenter l’activité antibactérienne de certains médicaments ce qui est tout à fait prometteur dans le traitement de certaines infections.

Source de vitamine K

Le basilic séché est une excellente source de vitamine K, tandis que le basilic frais en est une source. Cette vitamine est nécessaire pour la fabrication de protéines participant à la coagulation du sang (autant dans la stimulation que dans l’inhibition de la coagulation sanguine). Elle joue aussi un rôle dans la formation des os. En plus d’être retrouvée dans l’alimentation, la vitamine K est fabriquée par les bactéries présentes dans l’intestin, d’où la rareté des carences en cette vitamine.

Source de fer non négligeable

Le fer est essentiel au transport de l’oxygène et à la formation des globules rouges dans le sang. Il joue aussi un rôle dans la fabrication de nouvelles cellules, d’hormones et de neurotransmetteurs.

 

Bien choisir son basilic

Le basilic est une plante qui mesure de 20 à 60 cm de haut et possède des feuilles ovales-lancéolées, atteignant 2 à 3 cm, de couleur verte pâle à verte foncée, parfois pourpre violet. Il peut cependant facilement atteindre plus d’un mètre de longueur lorsqu’il est conservé plusieurs années.

Achat du basilic

Pour bien choisir son basilic, il faut que les feuilles soient bien vertes et fermes, non flétries.

Bien conserver

Séchoir : le basilic perd beaucoup de son arôme au séchage. Il est donc préférable de le consommer frais ou congelé. Toutefois, pour certaines recettes traditionnelles, on exige du basilic séché. Dans ce cas, le ciseler finement et le mettre à sécher à l’ombre sur un cadre recouvert de gaze ou de toile moustiquaire, ou au déshydrateur. Conservez le basilic séché dans un contenant hermétique au sec et à l’abri de la chaleur et la lumière.

Réfrigérateur : hachez les feuilles et les mettre dans de l’huile d’olive avec du gros sel. Fermez hermétiquement le pot et gardez au réfrigérateur.

Congélateur : passez des feuilles fraîches au mélangeur pour obtenir une purée. Ajoutez de l’huile d’olive si désiré. Mettez dans un bac à glaçons et congeler. Placez ensuite les cubes dans un sac à congélateur.

Préparation du basilic

Évitez de ciseler les feuilles fraîches au couteau, car elles risquent de s’oxyder. Les déchirer plutôt à la main et ne les ajouter qu’à la dernière minute aux sauces ou aux salades. En outre, pour la préparation du pistou ou de toute autre sauce à base de basilic, les irréductibles affirment qu’il est préférable de piler les feuilles au mortier plutôt que de les passer au mélangeur.

Comment le cuisiner ? Comment l’assortir ?

  • Le basilic accompagne à merveille pâtes, salades, pâtés, œufs et tomates ;
  • Maniez du beurre avec du basilic pilé, du poivre noir et du zeste de citron. Servez sur une viande grillée, du poulet ou des fruits de mer ;
  • Vinaigre au basilic pourpre : macérées dans le vinaigre, les feuilles des variétés pourpres lui conféreront couleur et saveur. Utilisez ensuite ce vinaigre dans les sauces à salade ou pour déglacer une poêle ;
  • En Géorgie, on prépare le khmeli-suneli, un mélange d’herbes qui est à la cuisine de ce pays ce que la poudre de cari est à celle de l’Inde. Sa composition diffère selon les régions et les cuisiniers, mais on y retrouve généralement du basilic séché, de la marjolaine, de l’aneth, de la sarriette, du poivre et des fleurs de carthame ou de souci. Ce mélange aromatise les ragoûts et les viandes grillées ;
  • Toujours en Géorgie, on prépare la sauce tkemali, composée de prunes fraîches que l’on fait cuire dans de l’eau avant de les peler et de les dénoyauter. On y ajoute de l’huile d’olive, du jus de citron et du vinaigre de vin rouge, ainsi que des feuilles de coriandre, d’aneth et de basilic, et enfin du piment de Cayenne, des graines de coriandre et de cumin moulues, et de l’ail. On passe le tout au mélangeur et on le sert avec le plat de son choix ;
  • Vieille recette européenne : une demi-partie de piment de Cayenne et de zeste de citron, une partie de muscade, du macis et de feuille de laurier, deux parties de clou de girofle, de poivre et de sarriette d’hiver, trois parties de basilic, de marjolaine et de thym et deux gousses d’ail. Mélangez intimement au mortier, passez dans un tamis fin et conservez au sec et au frais dans des contenants de verre ou de terre vernissée. Servez sur un plat de légumes, une salade, une omelette ou tout autre plat de son choix ;
  • Soupe provençale au pistou : de nombreuses recettes existent, mais elles font généralement appel à des tomates, des haricots cocos rouges et blancs en demi-sec (que l’on peut remplacer par des haricots rognons et blancs préalablement cuits), des haricots verts, des pommes de terre, du céleri ou de la courgette. On fait cuire dans une bonne quantité d’eau jusqu’à ce que les légumes et les légumineuses soient tendres. On prépare par ailleurs une pâte composée de basilic et d’ail écrasés dans un mortier et adoucie d’un peu d’huile d’olive, que l’on dépose au fond de la soupière avant de verser la soupe dessus. Saupoudrez de gruyère ou de parmesan râpé et servir. On peut, si on le désire, ajouter des coquillettes à la soupe vers la fin de la cuisson ;
  • Sauce pesto : pilez une douzaine de feuilles de basilic avec une gousse d’ail, un peu de gros sel, une poignée de pignons et du parmesan râpé. Ajoutez de l’huile d’olive goutte à goutte en battant énergiquement. Assaisonnez de poivre fraîchement moulu et ajoutez à de la soupe ou servez sur des pâtes ;
  • Phô (soupe tonkinoise) : dans un bol, déposez de fines rondelles d’oignons grillées, des vermicelles chinois, des tranches de gingembre légèrement grillées, de fines lamelles de bœuf, des oignons verts émincés, des pousses de soja, du basilic thaïlandais, du jus de lime et, si désiré, des flocons de piment rouge. Versez du bouillon de bœuf sur les ingrédients, ajoutez un peu de sauce de poisson et déguster bien chaud ;
  • Soupe thaïlandaise : elle est composée de bouillon de poulet, de lait de coco, de morceaux de poulet, d’épinards, de citronnelle, d’oignons verts, d’ail, de piment fort et de basilic thaïlandais, lequel est ajouté à la toute fin de la préparation ;
  • Préparez un carpaccio de magret de canard au basilic ;
  • Alternez les tranches de tomates, les tranches de bocconcini et les feuilles de basilic frais. Nappez d’huile d’olive et dégustez ce plat qui se veut un rappel des couleurs du drapeau italien.
  • L’ajouter aux trempettes avec de l’ail et d’autres fines herbes ;
  • Osez le basilic dans les sorbets ou les granités ;
  • En infusion après un repas riche, à raison d’une cuillerée à café par tasse d’eau bouillante, le basilic est réputé favoriser la digestion ;
  • Les fleurs se consomment. Les ajouter aux salades de légumes ou de fruits.
 

Contre-indications et allergies au basilic

Le basilic contient des quantités non négligeables de vitamine K. Cette vitamine, nécessaire entre autres à la coagulation du sang, peut être fabriquée par l’organisme en plus de se retrouver dans certains aliments. Les gens prenant des médicaments anticoagulants, par exemple ceux mis en marché sous les appellations Coumadin®, Warfilone® et Sintrom®, doivent adopter une alimentation dans laquelle le contenu en vitamine K est relativement stable d’un jour à l’autre. Les fines herbes, dont le basilic, contiennent de la vitamine K et doivent donc être utilisées comme assaisonnement seulement. Il est conseillé aux personnes sous anticoagulothérapie de consulter un diététicien-nutritionniste ou un médecin afin de connaître les sources alimentaires de vitamine K et de s’assurer d’un apport quotidien le plus stable possible.

Jardinage biologique

Semez en bac à l’intérieur quatre à six semaines avant les derniers gels prévisibles. Ne transplanter que lorsque tout risque de gel est passé, la plante étant très sensible au froid.

Au moment de transplanter, pincez la tête afin de favoriser la formation de tiges latérales et retarder la floraison. Espacez les plants de 15 cm dans le rang, et les rangs de 30 cm.

Le basilic ne supporte pas la sécheresse. Il faut donc irriguer régulièrement au besoin.

Dans les régions où il se cultive beaucoup de basilic, la fusariose, une maladie fongique, constitue un réel problème. Si c’est le cas, choisissez l’une ou l’autre des quelques variétés qui ont été sélectionnées pour leur résistance à cette maladie.

Récoltez selon ses besoins en ne prélevant que quelques feuilles à la fois sur le plant. Pour la préparation de sauces ou la congélation, récoltez le plant au complet en taillant au-dessus des deux premières vraies feuilles. Dans les bonnes années, on obtiendra une deuxième récolte.

 

On peut le cultiver en pot, à l’extérieur l’été et à l’intérieur l’hiver. Choisissez une variété à petites feuilles, qui conviendra mieux à ce type de culture.

Écologie et environnement

Il n’y a guère de plantes qui s’entendent aussi bien et qui soient aussi intimement liées que la tomate et le basilic. Non seulement forment-elles un couple admirable en cuisine, mais de plus, elles constituent un duo inséparable au jardin. En effet, le basilic a la réputation de stimuler la croissance de la tomate et d’en améliorer la qualité. Ceux qui pratiquent l’agriculture biologique n’hésitent donc pas à en planter au pied de leurs plants de tomates. En outre, cet aromate repousse les mouches et les moustiques, et, quand il est en fleurs, il attire les abeilles, ce qui favorise la pollinisation des autres plantes du jardin.

recette

pesto au basilic maison

Ingrédients pour 4 pers. :
 
  • 40g de feuilles de basilic frais 
  • 55 g de pignons de pin (nature ou grillés ) 
  • 50g de parmesan râpé  
  • 1 gousse d’ail 
  • 8 càs d’huile d’olive 
  • 2 càc de jus de citron 
  • du sel
  • du poivre